Bonjour et bienvenue à tous nos élèves du CEA de Montmagny.
Nous vous invitons à publier les textes que vous produirez durant vos cours de français.... ou tout autre texte que votre inspiration aura rendu vivant.
Les enseignants du CEA de Montmagny
Eau Centre de Montmagny
Puise dans tes forces intérieures
mardi 4 décembre 2018
jeudi 26 février 2015
Réflexions d'un empereur _Élyse Caron
Réflexions
d’un empereur
En regardant, du haut du balcon, Mordru dormir aux pieds
des portes du château comme le dragon qu’il est, je ne pus m’empêcher de me
poser ces questions qui concernaient l’avenir des peuples et le mien.
Derrière moi j’entendis une porte s’ouvrir. En me
retournant, je vis Cloru entrer. Il ne portait plus sa longue robe de mage
noire. Il portait maintenant une tunique de couleur sable avec une cape d’un
rouge sombre, les couleurs d’une personne importante parmi son peuple. Il ne
portait ni coiffe, ni pantalon, laissant voir son crâne, ses fémurs et tout le
reste de son corps de squelette vivant. Seules les côtes et la colonne
vertébrale étaient cachées par la tunique.
Malgré tout ce temps passé avec lui, je ne pus toujours
pas m’empêcher de le regarder avec curiosité : son crâne et ses orbites
vides qui ne montraient aucune expression, seule sa voix pour décrire ses
émotions!
- Bonsoir, Grof, me salua Cloru.
- Bonsoir, lui
répondis-je.
- Tu me sembles songeur, je me trompe?
- Non, tu ne te trompe pas. Je marquai une pause avant de
continuer. Qu’allons-nous devenir maintenant? Tant de sang a coulé pour ce qui
semble être la paix. Va-t-elle durer et pour combien de temps? J’ai parcouru ce
monde pour l’unifier, j’ai combattu aux côtés de nos soldats contre mon propre
père. Mais serai-je un bon empereur ou deviendrai-je comme mon père?
Il y eut un long silence avant que Cloru ne me
réponde :
- La vie t’a donné bien des surprises, mon ami : tu
es né prince, tu as passé ta vie à haïr ta propre espèce sans le savoir, tu as
combattu pour la justice, une fois la vérité découverte, et te voilà maintenant
sur le trône de ton père tyrannique. Certes, on pourrait dire que tu es ce pour
quoi tu es né, que tu as repris ta place. Mais, pour moi, seul un homme bon
comme toi, qui se pose ces questions, peut être un bon empereur.
J’écoutai ses paroles avec sagesse et levai les yeux au
ciel étoilé en continuant à me poser ces questions sur l’avenir des différents
continents et le rôle que je jouerais.
Élyse Caron
jeudi 19 décembre 2013
Ne plus lire depuis longtemps, c’est comme perdre un ami
important (proverbe chinois)
Qu’est-ce
qu’un livre? Une histoire banale d’un héros? Une brique pleine de pages avec
des mots ennuyeux? La vie sans intérêt d’une personne? Pour ceux qui ne
connaissent pas la valeur d’un livre, oui!
Mais,
pour ceux qui la reconnaissent, c’est tout autre chose. Pour certains, c’est
une histoire que quelqu’un a accepté de partager : la vie de nos aïeux
oubliés, le sort d’une personne qui a le courage de la raconter, les
connaissances d’un individu pour sa passion, le savoir infini d’un explorateur.
Pour
moi, les livres sont des portes vers les rêves, vers une autre vie. Car qui,
par des moments difficiles, ne voudrait pas être ailleurs, même juste pour cinq
minutes? Lire donne la possibilité de faire un long voyage sans quitter son
chez-soi, le pouvoir de vivre une autre vie que la nôtre.
Quand je
lis un livre, je traverse toujours une foule d’émotions, parfois en dix minutes
seulement. Lire jusqu’à oublier l’heure. Lire pour rire avec Nogait d’Émeraude
et Christian Pelletier. Pour connaître le tueur en série. Lire tard dans la
nuit pour savoir si Samantha Westland va réussir à sortir vivante de la maison
en flammes. Passer des heures interminables à la bibliothèque pour s’instruire
de la vie au Japon médiéval.
Dans
mon enfance, la lecture était déjà présente. Quand on lit une histoire pour la
première fois, c’est pour connaître l’histoire. La deuxième fois, c’est pour la
comprendre; la troisième fois, c’est pour la raconter à d’autres dans nos
propres mots.
Si je
ne lis plus, j’ai l’impression de perdre un plaisir du quotidien. Mais, quand je me remets à lire, je retrouve
un ami!
Élyse
Caron
L’interminable attente de l’inévitable
— Max, vois-tu Dan?
— Non malheureusement!
— Ça fait deux heures déjà qu’il est parti.
Avec cette dernière phrase que Dominique vient de dire, le
temps semble plus long maintenant. La nuit vient de tomber avec cette pluie qui
n’arrête pas depuis ce matin. Dans cette cabane, nous sommes à l’abri de la
température atroce accompagnée de ce vent froid de fin d’automne. Assis sur ma
chaise au bord de la fenêtre à attendre que Dan revienne avec de l’essence pour
le camion, je ne vois que du noir dans cette forêt qui me semble de plus en
plus sauvage pour moi. Je suis le seul à penser ça, les autres trouvent que
tout est normal dans cette forêt. Je m’éloigne de la fenêtre pour aller dans la
chambre en faisant signe à Dominique d’aller se coucher lui aussi. Je vois que
ça ne le presse pas d’aller dormir maintenant, avant que Dan soit arrivé, mais
il n’a pas autre chose à faire pour le moment.
Une heure après, dans la chambre, je finis par m’endormir sur
ce lit si dur pour mon dos, mais bon! Ça fait l’affaire pour la dernière nuit
dans cette cabane. Mon sommeil est si agité, je m’éveille plusieurs fois en
sursaut et scrute l’obscurité qui m’entoure dans la pièce.
Plus d’une fois j`ai l’impression que quelque chose ou
quelqu’un me touche pendant que je dors. Cependant, je recommence à peine à me
rendormir que j’entends quelqu’un frapper à la porte.
Je sors vite de mon lit et cours regarder par la fenêtre à
côté de la porte, mais rien! il fait trop noir. Dominique, à moitié endormi,
arrive à côté de moi en me demandant pourquoi je suis levé.
— Dominique, tu n’as pas entendu frapper à la porte?
— Non, mais j’ai entendu courir. Pourquoi? Dan est là?
Sans réfléchir j’ouvre la porte, mais à ma surprise ce n’est
pas Dan, mais bien une petite fille en pleurs devant nous.
La petite fille ne fait pas plus de 7 ou 8 ans à son
apparence; elle a des cheveux noirs très longs et porte une robe bleue, mais
elle est couverte de boue et trempée jusqu`aux os. Sans dire un mot, Dominique
va chercher des serviettes. Je la fais entrer en lui demandant ce qu’elle fait
là. Normalement, une fille de cet âge ne se trouve pas dans les bois et, de
plus, il n’y a personne dans ce secteur, ça prend bien une heure avant de
trouver la route.
Elle dit que ses parents ne bougent plus et qu’ils ont fait
un accident. Mais elle ne m’en dit pas plus sur le sujet. Elle continue
toujours de pleurer. Je dois en avoir le cœur net et comprendre ce qui se passe,
je prends mon manteau en disant à Dominique que je vais dehors et qu’il doit
rester dans la cabane avec elle. Je m’éloigne de la cabane pour prendre le
sentier pour me rendre sur la route.
Après une heure je finis par trouver la route, il y a de la lumière,
mais à peine, et la pluie commence enfin à s’arrêter. Je cours le plus vite
possible en craignant le pire, on voit une voiture au bord de la route. En
arrivant à côté, je remarque qu’il y a deux personnes à bord, ça doit être les parents
de l’enfant. En me tournant la tête pour voir l’avant de la voiture je vois à
terre un corps humain; en me retournant, je découvre avec horreur que c`est
bien lui.
— Non, pas toi, Dan!
lundi 16 décembre 2013
Salut
mon ami,
Je
voulais te souhaiter une Bonne Année!
Luc,
je suis déçu que cette année tu aies décidé de ne pas venir encore une fois!
J’espère
que tu as passé du bon temps à faire ton aide humanitaire en Afrique.
Ta
petite amie Samantha te fait dire salut, elle va aussi aller te rejoindre pour
passer un peu de temps avec toi. Elle dit de l’attendre le 2 janvier à
l’aéroport d’Ouagadougou.
Moi,
j’ai passé une très belle soirée du Jour de l’An. Nous nous sommes amusés comme
des petits gamins. Tu aurais aimé ça nous voir, c’était amusant, nous étions
tous chauds. Jimmy a sauté sur un ballon pour enfant et il est tombé, c’était
très drôle! J’ai joué quatre fois au poker indien. Tout le monde s’est amusé et
on a ri tellement. Il s’est passé beaucoup de choses, tu aurais eu beaucoup de
plaisir à nous voir nous amuser, on a fait beaucoup de jeux.
En
bref, c’était pour te dire qu’on s’est bien amusés même si tu n’étais pas là.
Les
autres ont aussi fait la connaissance de Cindy, ma nouvelle petite amie. Elle
est très gentille; elle était gênée au début, mais à la fin, avec les jeux,
elle s’est dégênée.
Jimmy
a eu sa nouvelle voiture la journée du party, un cadeau de son père.
J’ai
fait la recette de gâteau que tu m’as donnée.
La
prochaine fois, tâche d’être là. Ce serait très apprécié parce que nous, on est
tes amis.
L’année
prochaine, je vais aller te chercher moi-même si tu ne viens pas! Je vais te
kidnapper pour que tu passes du bon temps.
Et
arrête de penser aux autres et pense un peu à toi, pour une fois, mon ami…
Raphaël
Arkania
Chapitre 1
La porte vers un
nouveau monde...
Moi, Hikari Fujimoto, je vivais à Tokyo avec
mes parents et mon jeune frère. Jusqu'au jour où j'ai été transporté dans un
monde dans lequel la magie existait...
- Hikari réveille-toi !
tu vas être en retard à l'école, lui dit sa mère.
- Oui oui. dis-je
toujours endormi.
- Plus vite que ça!
Moi, Hikari Fujimoto, 15 ans, un peu trop
petit pour mon âge, cheveux blancs et un peu trop mince,je vais au lycée
Yakusa-kita. Un lycée bien banal, mais que j’ aime bien.
- Salut Hikari.
- Salut Rai.
Rai Sugisaki est mon meilleur ami depuis
que j'ai sept ans et il a toujours été quelqu'un de confiance surtout dans les
moments plus difficiles.
- Après l'école tu veux aller au cinéma? Il
y a eu un nouveau film! me demande-t-il.
-
Désolé, je dois aller à mes cours de rattrapage.
Après les cours de rattrapage, je décide de
passer dans la forêt près de chez moi pour aller plus vite lorsque je oisu
quelque chose de brillant. Je décide donc de suivre cette lueur bleutée au
loin. Après quelque temps cette lueur de lumière disparait. Rendu chez moi, je
me sens étourdi, je décide donc d'aller me coucher.
Mais ce que je ne savais pas, c'est que j’
allais me faire transporter dans un nouveau monde.
Le lendemain matin, toujours étourdi, je
me levai, Mais soudain, j’entendis des voix étranges qui me firent frissonner.
Ces mots disaient «Ce soir, rejoins-moi derrière l'école à 00h00».
- Qui êtes vous! Dis-je avec étonnement.
- Je suis Arkania, ton famillier.
- Que me voulez-vous ?
- Tu es en danger!
-
Quel danger ?
- Je ne peux te répondre maintenant ...
N'oublie pas ton engagement .
Plus rien ! Plus de
contact ! Plus rien ne se produit !
Peu de temps après, je me rends à l'école.
Comme je suis encore étourdi je vais à l'infirmerie où je dors jusqu'à la fin
des cours.
- Hey Hikari, il t’es arrivé quoi
aujourd'hui?
- J'étais à l'infirmerie, un peu étourdi.
- D'accord, on se revoit demain.
Plus tard dans la soirée, je remets en
question les mots que mon famillier m’a dit. Après mûre réflexion, je décide
enfin de m'y rendre.
À 23h55, derrière l'école, le stress est à
son plus haut niveau. Une lueur bleutée, la même que dans la forêt, apparaît au
loin. Cette lumière, elle s'approche de plus en plus vite. Au bout de quelques
secondes, je peux percevoir une silhouette derrière cette lumière tenant
quelque chose dans sa main. Effrayé, je me sauve dans la forêt et m'y cache du
mieux que je peux. Toujours caché, je peux entendre la personne qui me
pourchassait s'éloigner de moi.
À 00h00, je retourne vers l'école, toujours
sur mes gardes. Moi, Hikari, j’entends des voix dans ma tête.
- C'est moi Arkania.
- Que me veux-tu?
- J'aimerais que tu te rendes dans mon
monde.
- Quel monde?
- Kralos!
Et c'est alors, qu'un cratère se forma au
sol. Je tombai à l'intérieur, le cratère se referma et ce fût le noir absolu...
L’ANOREXIE
Avez-vous
déjà entendu parler de Valeria Levitin, la femme la plus mince au monde ?
Quand on entend mince, on associe cette image à un idéal dans les magazines.
Valeria souffre de la maladie psychologique la plus difficile à soigner sur
terre : l’anorexie psychologique. Nous allons aborder le sujet avec les
causes et les moyens de reconnaître l’anorexie, ensuite avec les conséquences
et pour finir, les traitements et les non-traitements.
Premièrement,
l’anorexie est causée soit par un manque de confiance ou par l’environnement
familial (la relation avec le père) et surtout par l’influence des magazines
sur les jeunes cerveaux humains. La
moyenne d’âge des personnes anorexiques est en baisse, les gens sont touchés de
plus en plus jeunes, soit autour de 12
ou 13 ans. Il est très difficile de savoir si un de nos proches est atteint de
l’anorexie psychologique parce que parfois la personne concernée n’est pas elle-même
au courant. Les filles sont plus
touchées par la maladie que les garçons, car 40% des filles ne sont pas
satisfaites de leur apparence contre 18% chez les garçons. Sans compter que 95% des anorexiques sont des
filles. On peut reconnaître les gens anorexiques par leur baisse d’appétit, de
plus, ils portent généralement des vêtements larges, ou avec plusieurs
épaisseurs, pour cacher le fait qu’ils perdent du poids. Ils ont de la
difficulté à dormir, font des excès de sport, ont des rendez-vous réguliers aux
toilettes (car la boulimie est une maladie qui vient parfois avec l’anorexie).
Et le plus évident des indices, c’est que ces personnes se trouvent trop
grosses.
Deuxièmement,
les conséquences vont directement affecter le système de santé de l’organisme
humain. Plus le temps avance, plus le problème empire, dit le docteur
spécialiste de l’anorexie Jacques Epiney. Les petits régimes du début vont
devenir de plus en plus exigeants et «obligatoires». C’est la maladie
psychologique la plus difficile à soigner car elle est prise souvent trop
tard : les gens ne s’en étaient pas rendu compte. Tout va commencer avec
un manque d’énergie au cerveau, alors le corps va aller dans les réserves de
graisses et ensuite dans les os, ce qui va causer l’ostéoporose et, à la
longue, une perte de grandeur. Avec la diminution du cerveau, vient la
difficulté à penser, donc à voir la réalité. La déshydratation frappe; il y a
aussi l’arrêt complet des menstruations, la pâleur de la peau, l’apparition de
duvet sur la peau puis finalement, l’arrêt du cœur.
Troisièmement,
pour soigner l’anorexie psychologique, il existe une thérapie afin de trouver
d’où vient le problème. Parfois le problème est si intense, qu’il faut
hospitaliser la personne en question pour un régime grosseur et parfois même,
avoir recours à l’hypnose. Patricia, anorexique depuis dix ans, sait très bien
qu’elle est trop mince, mais il a fallu qu’elle voit des photos d’elle-même
pour comprendre vraiment. C’est réellement difficile de soigner l’anorexie si,
en plus, certains sites et associations prônent l’anorexie. Pro-Ana est un site
où on trouve les dix commandements d’ANA (de l’anorexie) avec des défis de
perte de poids et des slogans comme «vaut mieux mourir qu’être grosse» ou
encore «tu te puniras après chaque repas trop calorique». Pro-Ana a tous les critères qu’on donne à une
secte. Et si on décortique le mot Pro-Ana, Pro veut dire professionnel et Ana
veut dire anorexique en latin. Il y a aussi plein de vidéos d’encouragement à
rester anorexique sur Internet. Avec ça, c’est encore plus dur que jamais de
combattre la maladie.
Donc,
pour terminer, l’anorexie peut toucher autant les hommes que les femmes et
il faut rester attentif aux signes. De plus, les conséquences sont
dévastatrices sur le corps humain. Même à la fine pointe de la technologie, on
a de la difficulté à se débarrasser de l’anorexie. Alors, que devrait-on faire
pour stopper cette maladie selon vous?
Claudia Rouillard
24 octobre 2013
Centre d’éducation des adultes de Montmagny
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